🗿Comprendre la diffĂ©rence entre le rĂŽle de conseiller numĂ©rique France Services et le mĂ©tier de mĂ©diateur numĂ©rique

Quelle est la différence entre le métier de médiateur numérique et celui de conseiller numérique France Services ?

🗿Comprendre la diffĂ©rence entre le rĂŽle de conseiller numĂ©rique France Services et le mĂ©tier de mĂ©diateur numĂ©rique

Alors que les tiers-lieux et les programmes d’inclusion numĂ©rique se multiplient comme des petits pains, qu'en est-il du dĂ©ploiement des conseillers numĂ©riques France Services ?

AprÚs 18 mois sur le terrain, je reviens sur la distinction à faire entre la dénomination CNFS et le métier de médiateur numérique, ainsi que sur certaines confusions concernant notre rÎle auprÚs du public.


Qu’est-ce que la mĂ©diation numĂ©rique ?

S’il existe de multiples façons de mener Ă  bien des actions de mĂ©diation numĂ©rique, la dĂ©finition de cette derniĂšre est reconnue comme la suivante par les diffĂ©rents acteurs du secteur :

« La “MĂ©diation numĂ©rique” dĂ©signe les ingĂ©nieries, c’est-Ă -dire les techniques, permettant la mise en capacitĂ© de comprendre et de maĂźtriser le numĂ©rique, ses enjeux et ses usages, c’est-Ă -dire dĂ©velopper la culture numĂ©rique de tous, pour pouvoir agir, et dĂ©velopper son pouvoir d’agir, dans la sociĂ©tĂ© numĂ©rique. Elle procĂšde par un accompagnement qualifiĂ© et de proximitĂ© des individus et des groupes (habitants, associations, entreprises, Ă©lĂšves, Ă©tudiants, parents, professionnels
), dans une logique d’éducation populaire et de formation tout au long de la vie. » MedNUm

En contribuant Ă  former la population Ă  tous les sujets liĂ©s au numĂ©rique et Ă  faire monter en compĂ©tences les publics, les travailleurs de la mĂ©diation numĂ©rique participent Ă  la lutte contre l’illectronisme.

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On estime à environ 13 millions le nombre de personnes qui souffrent d’illectronisme en France.

Pour autant, rappelons ici que l’illectronisme se dĂ©cline sous de multiples formes, variables en fonction de divers paramĂštres. On parlait auparavant de « fracture numĂ©rique » pour distinguer celleux qui avaient accĂšs au numĂ©rique et celleux qui n’y avaient pas accĂšs.

Historiquement, beaucoup de structures associatives, culturelles et sociales se sont emparĂ©es de ces questions dĂšs l’apparition de l’informatique grand public (Ă  partir des annĂ©es 2000). C’est l’une des raisons qui expliquent l'existence d'un bon maillage du territoire par les acteurs de la mĂ©diation numĂ©rique. Leurs diverses initiatives ont eu un certain impact, et se poursuivent aujourd’hui.

TrÚs souvent, ces actions se déroulent de nos jours dans des associations, des structures de l'économie solidaire ou des tiers-lieux (entre autres).

Le métier de médiateur numérique

C’est dans ce cadre qu’intervient le mĂ©diateur numĂ©rique, bien qu’au dĂ©but il n’ait pas Ă©tĂ© dĂ©signĂ© sous ce nom.

En premiĂšre ligne face Ă  un public qui demande Ă  apprendre et Ă  se former, le mĂ©diateur se doit d’ĂȘtre un vĂ©ritable couteau suisse riche en compĂ©tences digitales. Qu’il s’agisse d’aborder de la crĂ©ation multimĂ©dia (photo, vidĂ©o, site web), de la bureautique, du bricolage DIY en fablab ou des questions de sĂ©curitĂ© informatique, sans oublier les multiples points Ă©thiques Ă  dĂ©battre, sa mission est de transmettre ses connaissances avec pĂ©dagogie.

Son rîle est variable selon la structure qui l’emploie.

Dans beaucoup de cas, il aura à concevoir et animer des ateliers de formation sur des thématiques spécifiques, par exemple sur un logiciel particulier. Il peut intervenir dans diverses sortes de structures socioculturelles, que ce soit comme salarié ou comme indépendant.

Le mĂ©diateur numĂ©rique est, fondamentalement, un formateur proche des logiques de l’éducation populaire.

Or, en 2021, le gouvernement a dĂ©ployĂ© le dispositif des conseillers numĂ©riques France Services, terme prĂ©fĂ©rĂ© Ă  celui de mĂ©diateur numĂ©rique. Une question s’est vite posĂ©e pour les acteurs historiques de la mĂ©diation : blanc bonnet ou bonnet blanc?

Conseiller numĂ©rique France Services : un label plutĂŽt qu’un mĂ©tier ?

C’est un dĂ©bat qui a Ă©maillĂ© ma pĂ©riode d’alternance en dĂ©but de contrat Ă  l’AFPA. Fallait-il opĂ©rer une distinction entre le mĂ©tier de mĂ©diateur numĂ©rique et la dĂ©signation de « conseiller numĂ©rique France Services » (CNFS pour les intimes) ?

Mes formateurs se voulaient nuancĂ©s, Ă  juste titre. AprĂšs tout, le titre professionnel obtenu est celui de « Responsable d’Espace de MĂ©diation NumĂ©rique » — rien Ă  voir avec France Services, sur lequel je reviendrai plus loin.

Un CNFS est, fondamentalement, un mĂ©diateur numĂ©rique avec un label officiel, dĂ©cernĂ© par les agences gouvernementales, l’ANCT pour ĂȘtre plus prĂ©cis. Nous sommes des agents publics contractuels. Pour avoir suivi une formation spĂ©cifique dans le cadre du dispositif CNFS, nous avons le droit d’utiliser les Ă©lĂ©ments de communication qui vont avec la fonction (logo, banniĂšres, etc.), ainsi que les ressources dĂ©veloppĂ©es par ce rĂ©seau (webmail en @conseillernumerique.com, etc.).

En somme, c’est une simple question d’habilitation — ou, si vous prĂ©fĂ©rez, la diffĂ©rence est la mĂȘme qu’entre un poulet label rouge et un simple poulet. Ce qui n’enlĂšve rien aux qualitĂ©s gustatives du second !

Le CNFS est-il lié aux acteurs politiques ?

ComparĂ© Ă  un mĂ©diateur numĂ©rique classique, susceptible d’ĂȘtre embauchĂ© partout, le CNFS intervient dans des lieux prĂ©cis (associations, maisons France Services, centres sociaux...). Ces lieux ne sont pas choisis au hasard : ce sont les acteurs politiques chargĂ©s des stratĂ©gies d’inclusion numĂ©rique qui dĂ©cident de qui a le droit d'employer un CNFS.

Logique, puisque le salaire de ce dernier est versĂ© par le gouvernement aux structures qui les recrutent, sous forme de subventions publiques (80 % au niveau du SMIC pendant 2 ans). Ces derniĂšres sont rĂ©duites une fois le contrat initial terminĂ© (18 mois) si celui-ci est renouvelĂ© – d’oĂč la question de la pĂ©rennitĂ© des postes, mais j’y reviendrai.

En résumé, le recrutement suit un déroulé précis.

Un quota de conseillers numĂ©riques est attribuĂ© par territoire, les structures demandent Ă  en employer un, l'ANCT valide ou non leur Ă©ligibilitĂ© Ă  embaucher un CNFS, et s’ensuit enfin un processus de recrutement au sein d'un pool de candidats.

Bien que reliĂ© aux dispositifs gouvernementaux et de politique locale, le CNFS dĂ©pend en premier lieu de la structure qui l’emploie. Celle-ci est susceptible d’avoir son propre agenda et ses propres projets. Tant que ces derniers permettent de rĂ©duire la fracture numĂ©rique, Ă©lus locaux et structures seront en mesure de collaborer. Dans le cas contraire, s’agissant d’un agrĂ©ment, je ne vous fais pas un dessin.

En tous les cas, le CNFS est la cheville ouvriĂšre des stratĂ©gies publiques liĂ©es Ă  l’inclusion numĂ©rique, un acteur parfois significatif qui va contribuer Ă  la concrĂ©tisation de certains choix d’édiles locaux.

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Qu’est-ce que France Service ?

Pour rappel, le déploiement des Maisons France Service a découlé des actions et des revendications du mouvement des Gilets Jaunes.

Un diagnostic Ă©tait partagĂ© par de nombreux territoires : Ă  force de fermer des agences en zones rurales ou isolĂ©es, il n’y avait plus d’accĂšs au service public, crĂ©ant de fait une inĂ©galitĂ© sociale dans l’accĂšs au droit des populations.

Accomplir une démarche est relativement facile dans une métropole, il en va autrement quand vous vivez dans un hameau paumé dans la pampa. Surtout quand toutes les agences sont réparties dans les différents bourgs alentour, parfois à plusieurs dizaines de kilomÚtres !

Ajoutez à cela que, faute de disposer des services publics de proximité minimaux, les communes sont confrontées à un risque de dévitalisation et de fuite des habitants, la frustration et la colÚre devenaient conséquentes à tous niveaux.

L’État a donc optĂ© pour le dĂ©ploiement de « Maisons France Services » pour rĂ©unir en des lieux stratĂ©giques des agents France Service, habilitĂ©s Ă  assister les habitants de leur territoire dans leurs dĂ©marches administratives et sociales.

L'objectif affiché est de faire « revenir le service public ».

La différence entre un agent et un conseiller numérique France Services

Il y a alors une distinction à faire, pour clarifier les rÎles complémentaires des agents France Services et des CNFS.

Les premiers interviennent pour l’accompagnement global aux dĂ©marches administratives (travail social et service public), tandis que les seconds ont pour mission de lutter contre la fracture numĂ©rique. Ce faisant, ils Ă©paulent les premiers lorsque les difficultĂ©s rencontrĂ©es sont dues Ă  un simple manque de maĂźtrise de l’outil informatique et que les personnes souhaitent apprendre. Si cette volontĂ© d'apprentissage est absente, ils doivent passer la main aux premiers lorsque les problĂ©matiques dĂ©passent leur champ de compĂ©tences.

VoilĂ  du moins pour la thĂ©orie. En pratique, la frontiĂšre est souvent beaucoup plus floue. Cela est d’autant plus vrai qu’en 2022 a Ă©tĂ© actĂ©e la dĂ©matĂ©rialisation de l’ensemble des dĂ©marches administratives.

Or, comment gĂ©nĂ©raliser une telle numĂ©risation du service public quand prĂšs d’une personne sur quatre est en situation d’illectronisme ?

Conseiller numérique : un métier du social ?

La diffĂ©rence entre le CNFS et le mĂ©diateur numĂ©rique rĂ©side justement dans cet aspect d’accompagnement social, qui prĂ©vaut davantage pour le second que le premier.

En plus de leur rĂŽle d’animation et de formation sur tous les sujets affĂ©rents au numĂ©rique, les CNFS ont pour mission d’accompagner les publics dans leurs dĂ©marches en ligne. Ils doivent disposer de connaissances relatives aux sites de l’administration française (caisses de retraites, sĂ©curitĂ© sociale, ANTS, CAF, PĂŽle Emploi...) pour former les gens vers l’autonomie.

On résume sobrement cela par « accompagner » ou « faire avec ».

Au gré des demandes, un conseiller numérique va donc se retrouver malgré lui à empiéter sur les platebandes des travailleurs sociaux, qui sont, en temps normal, les interlocuteurs privilégiés pour gérer ce type de dossiers.

Rappelons qu’il s’agit d’un corps de mĂ©tier Ă  part entiĂšre, avec ses spĂ©cificitĂ©s, ses parcours d’études, etc. ; on ne s’improvise pas travailleur social sur un coup de tĂȘte. En pratique, un travailleur social va souvent se rĂ©soudre Ă  "faire pour" le bĂ©nĂ©ficiaire, ou "Ă  la place de", notamment afin que les dossiers avancent vis-Ă -vis de l’administration. Quand on est confrontĂ© Ă  un manque d’autonomie ou de difficultĂ©s d'un bĂ©nĂ©ficiaire, il ne s’agit plus de former, mais de gĂ©rer.

Durant ma pĂ©riode Ă  l’AFPA, la prĂ©fecture du RhĂŽne a effectuĂ© un rappel Ă  l’ordre dans la rĂ©partition des rĂŽles (tĂ©lĂ©chargeable ci-dessous). DĂšs la premiĂšre page (bon, certes, dans la note de bas de page), il est Ă©tabli que l'accompagnement social est considĂ©rĂ© comme un "coup de pouce" pour des "dĂ©marches basiques" ou "dĂ©bloquer une situation due Ă  un manque d'habiletĂ© numĂ©rique".

Il y a donc une distinction à faire, par ailleurs plutît claire. Le CNFS n'a pas à se substituer aux travailleurs sociaux. Sauf que ! Entre ce qu’il y a sur le papier et la pratique, il y a un monde, comme nous allons le constater.

L’amalgame entre mĂ©diation numĂ©rique et mĂ©diation sociale

On touche lĂ  un aspect particulier de la fonction, qui chatouille aux entournures si je puis dire. Un CNFS n’est pas considĂ©rĂ© comme un professionnel du social, nĂ©anmoins il se retrouve le plus souvent recrutĂ© par des employeurs publics ou d'Ă©conomie sociale et solidaire (CCAS par exemple).

Or, puisque nous nous trouvons dans de telles structures, les bĂ©nĂ©ficiaires s’attendent souvent Ă  ce que nous faisions pour eux. La majoritĂ© des dĂ©marches, de toute façon, sont toujours « urgentes » Ă  leurs yeux.

Former devient secondaire devant l’urgence sociale des uns et des autres. Une personne qui ne parvient pas Ă  joindre les deux bouts et a besoin de remplir un dossier d’allocations se moque royalement qu’on lui apprenne Ă  gĂ©rer ses mails ou Ă  protĂ©ger ses donnĂ©es.

Logique, me direz-vous.

Le piÚge de la bonne volonté

Ajoutons Ă  cela que, selon les structures, le rĂŽle de CNFS n’est pas toujours identifiĂ© par les collĂšgues, qui auparavant se trouvaient eux-mĂȘmes dans une posture d’aidants numĂ©riques.

Puisque le CNFS est Ă  l’aise avec le digital, il est tentant de lui confier toutes les personnes qui ont une rĂ©clamation liĂ©e aux ordinateurs et au web. D’autant plus s’il connaĂźt les arcanes des sites officiels
 Voici un bel engrenage dans lequel il suffit de mettre un doigt pour sortir de la fonction qui nous est confiĂ©e, n’est-ce pas ?

Les CNFS deviennent les nerds auxquels on va envoyer systĂ©matiquement tous les gens en difficultĂ© avec leur smartphone ou leur PC, mĂȘme quand il s’agit de demandes parfois complexes et cruciales comme l’obtention d’un titre de sĂ©jour.

Pour peu que l’on ait le sens du social, il sera ardu de ne pas « vouloir aider »... et, ce faisant, d’outrepasser son rĂŽle.

L’amalgame se fait donc vite entre la mĂ©diation numĂ©rique et la mĂ©diation sociale si l’on n’y prend pas garde.

Ces deux approches sont certes complémentaires, néanmoins elles sont distinctes.

Qu’il y ait une part de social dans la mĂ©diation numĂ©rique est indĂ©niable, mais le CNFS n’est pas assistant social. Il n’a pas Ă©tĂ© formĂ© en ce but – et il est avĂ©rĂ© que certains collĂšgues ont craquĂ© (burn-out, dĂ©pression, abandon de poste, etc.) parce qu’ils se sont engluĂ©s dans une telle confusion des genres.

Parvenir à tracer une frontiÚre entre ces deux rÎles est crucial, quitte à ce que la ligne de démarcation soit mouvante selon les circonstances.

Le futur du métier de CNFS ?

Le dispositif CNFS a Ă©tĂ© sous le feu de nombreuses critiques. Le fait que la formation REMN, pensĂ©e pour maĂźtriser la transmission et la formation de la culture numĂ©rique, ne soit pas en phase avec les contraintes du terrain oĂč la mĂ©diation sociale prend le pas sur la mĂ©diation numĂ©rique, en est un bon exemple.

L’une des critiques les plus notables est l’impression que le gouvernement est en train de refaire le coup des contrats aidĂ©s – un dispositif temporaire, non envisagĂ© pour perdurer dans le temps.

On aurait alors, Ă  la fin du dispositif, des professionnels formĂ©s pour les employeurs publics ou d'Ă©conomie sociale et solidaire, sans postes disponibles. Pour information, on dĂ©nombrait 4000 conseillers numĂ©riques France Services en 2022 au niveau national, et le gouvernement annonce le souhait de monter jusqu’à 8000 d’ici 2027.

Certes, Ă  l’échelon local (je pense notamment Ă  la mĂ©tropole de Lyon en ce qui me concerne), les diffĂ©rents acteurs politiques sont trĂšs conscients de l’apport des CNFS au territoire. Beaucoup se battent pour conserver des conseillers numĂ©riques, toutefois cela sera impossible sans subventions publiques suffisantes de la part de l’état. L’enveloppe budgĂ©taire annoncĂ©e pour 2023 afin de poursuivre le dispositif a d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©duite par rapport aux montants initiaux. Passer de 250 Ă  44 millions d’euros parait assez peu cohĂ©rent.

On peut donc légitimement interroger la stratégie quant aux moyens alloués aux acteurs de terrain.

(Re) Devenir médiateur numérique

J’ai apprĂ©ciĂ© de transmettre des compĂ©tences et savoirs aux gens qui sont venus Ă  ma rencontre pendant ces 18 mois en tant que CNFS. À prĂ©sent que j’ai repris un statut d’indĂ©pendant, je souhaite poursuivre dans cette voie. Cependant, Ă  mon sens, puisqu’il y a un doute lĂ©gitime quant Ă  la pĂ©rennitĂ© de ces postes, autant partir du principe que ce dispositif n’a pas vocation Ă  durer.

Nous sommes formĂ©s avant tout en tant que mĂ©diateurs numĂ©riques, avec des connaissances bonus liĂ©es Ă  l’accompagnement social. Il y a un travail titanesque Ă  accomplir pour autonomiser les publics vis-Ă -vis du digital, une filiĂšre et un rĂ©seau d’acteurs locaux se dĂ©ploie Ă  vitesse grand V, de se moderniser ; bref, tout est Ă  (rĂ©)inventer.

Quitte Ă  s’engager au profit d’un numĂ©rique vĂ©ritablement anticipateur, les CNFS auront tout intĂ©rĂȘt, pour l’avenir, Ă  s’émanciper eux-mĂȘmes d’un dispositif propice aux confusions.

Nous redeviendrons alors les médiateurs numériques que nous sommes.

📱 TĂ©moignage MĂ©tier : Conseiller NumĂ©rique France Services
Rétrospective critique et technique sur mon expérience de 18 mois en tant que conseiller numérique France Services.

Cet article est diffusé par l'infolettre de Florent Salem. Ces publications sont l'occasion de mettre en perspective notre rapport humain aux technologies numériques, mais aussi d'explorer diverses thématiques qui m'importent.

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